Littérature scientifique
  • Troubles neurodéveloppementaux

TDAH et interventions non médicamenteuses pour la prise en charge des difficultés cognitives : Revue systématique et méta-analyse

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Dans cette méta-analyse (méthode scientifique systématique combinant les résultats d'une série d'études indépendantes), les chercheurs ont évalué l’efficacité de 4 grands types d’interventions non médicamenteuses sur l'amélioration des fonctions cognitives chez les patients TDAH.

Publication d'origine : Lambez, B., Harwood-Gross, A., Golumbic, E. Z., & Rassovsky, Y. (2020). Non-pharmacological interventions for cognitive difficulties in ADHD : A systematic review and meta-analysis. Journal of Psychiatric Research, 120, 40‑55. https://doi.org/10.1016/j.jpsychires.2019.10.007

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Les études épidémiologiques rapportent que jusqu’à 50% des demandes de consultation dans les cliniques de santé mentale pour enfants concernent l’évaluation et le traitement du TDAH. Une fois le diagnostic posé, le traitement repose très souvent sur la prise de psychostimulants qui ont pour but de réduire les symptômes d'inattention, d'hyperactivité et d'impulsivité. Cependant, les parents sont souvent réticents à la prise en charge médicamenteuse en raison des effets secondaires qui peuvent être assez importants et du peu de données disponibles sur les effets à long terme de la prise de psychostimulants lors du développement cérébral. 


De nombreux traitements non médicamenteux ont été utilisés et étudiés, en parallèle, ou à la place des psychostimulants :

 

  1. - la modification du régime alimentaire avec notamment la supplémentation en Oméga 3

  2. - les interventions en lien avec la méditation 

  3. - les thérapies cognitives et comportementales 

  4. - les programmes d'entraînement aux habiletés parentales

  5. - la musicothérapie 

  6. - le neurofeedback 

  7. - la stimulation cérébrale non invasive 

  8. - l’activité physique

  9. - la remédiation cognitive  


Plusieurs revues et méta-analyses ont étudié l’effet de ces prises en charge mais elles se focalisent principalement sur les symptômes d’inattention, d’hyperactivité et de l'impulsivité qui sont souvent évalués de manière subjective ce qui peut entraîner des biais dans …

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