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Résumé de l'article "La dyspraxie verbale chez l’enfant : identification, évaluation et intervention"
La dyspraxie verbale, encore peu connue dans nos cabinets, est un trouble touchant la planification, la programmation et la coordination des mouvements de la parole et des séquences verbales. Dans le profil langagier de l’enfant, on retrouve des erreurs dans la production de la parole et dans la prosodie. La dyspraxie verbale est au cœur de certains débats, notamment au sujet de son origine motrice ou linguistique ; mais le positionnement de l’ASHA en 2007 a différencié la dyspraxie verbale du trouble développemental du langage oral. L’article référent s’attache donc à proposer les éléments d’identification, de diagnostic et d’intervention face à ce trouble.
Publication d'origine : CHARRON, L., MacLEOD, A. A., N., La dyspraxie verbale chez l’enfant : identification, évaluation et intervention, Glossa - N°109 - 2010. 42-54
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Evaluation de la dyspraxie verbale
L’article référent propose plusieurs listes d’indicateurs à explorer lors du bilan, pouvant nous orienter vers la dyspraxie verbale.
Dans les indices anamnéstiques, sont cités les antécédents familiaux, le développement communicatif particulier (sur-utilisation des gestes) et les conséquences émotionnelles (frustration, timidité). On retrouve également des aspects non-verbaux, comme le manque de contrôle salivaire ou la coordination fragile du schème succion-déglutition-respiration (étouffements, écoulements). Sont évoqués également des indices très répandus de trouble langagier, comme le manque de babillage ou la lenteur de l’évolution.
Lors de l’évaluation, certains aspects moteurs non-verbaux, sont à évaluer. Dans l’aspect non-verbal, il sera intéressant de rechercher une dissociation automatico-volontaire dans les mouvements bucco-faciaux, de comparer la réalisation des mouvements isolés versus en séquences, de noter l’influence du contexte de nouveauté sur la qualité du mouvement. On pourra chercher également des particularités alimentaires (stuffing, qualité du scellement labial, proprioception intra-buccal).
Ensuite, nous pourrons également évaluer des aspects moteurs verbaux : la coordination phonation/respiration, la production de mots et de non-mots, les répétitions de syllabes et la qualité des séries diadococinésiques verbales (syllabes en alternance), lorsque la variation porte sur la consonne ou sur la voyelle.
Il conviendra également de réaliser une évaluation standard du langage : établir un répertoire phonétique, analyser les processus phonologiques utilisés, identifier les transformations présentes, établir un répertoire phonotactique (typer les structures syllabiques présentes et leur prédominance) sur…
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