- Langage écrit -
- Troubles neurodéveloppementaux
Résumé de l'article "Croiser les méthodes d’interventions cliniques et les apports de l’imagerie fonctionnelle dans le traitement de la dyslexie développementale"
Dans la pratique orthophonique, il existe une grande diversité des approches et méthodes utilisées pour traiter la dyslexie. L’article référent apporte un nouvel éclairage sur le trouble et les pratiques rééducatives en compulsant les données de neuro-imagerie fonctionnelle de nombreuses études. Il permet de nous interroger sur la pertinence des tâches proposées, et sur la place à donner aux interventions compensatrices très recherchées par le patient et son entourage.
Publication d'origine : LELOUP, G., Croiser les méthodes d’interventions cliniques et les apports de l’imagerie fonctionnelle dans le traitement de la dyslexie développementale, ANAE, avril 2019, 159, 000-000
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Bases neuro-anatomiques de la lecture
Les récentes études en IRMf mettent en évidence un manque d’activation des zones cérébrales dévolues à l’identification de mots écrits (IME) comme cause de la dyslexie.
Deux zones précises seraient concernées :
- La Visual Word Form Area (VWFA), supportée par le gyrus fusiforme, dans la zone temporo-occipitale inférieure gauche, serait responsable de la reconnaissance de la forme visuelle du mot. Ce serait la première zone à s’activer lors de la présentation d’un mot écrit. Son délai d’activation devant un mot serait plus long chez la personne dyslexique (300 millisecondes) que chez le normolecteur (150 millisecondes).
- La zone temporale supérieure et pariétale gauche présenterait un manque d’activation expliquant le déficit de traitement phonologique et donc dans la conversion graphophonémique.
De plus, bien que l’auteur souligne les débats à ce sujet, il aurait été observé une suractivation des zones frontales inférieures gauches, phénomène interprété comme la mise en place de mécanismes de compensation chez la personne dyslexique.
La qualité de la connectivité entre les différentes zones cérébrales a également été étudiée, grâce à l’imagerie de diffusion. L’auteur évoque une étude belge mettant en lumière, chez des sujets dyslexiques, deux circuits présentant un déficit de connectivité inter-zones :
- Le faisceau arqué qui garantirait l’efficience de la voie phonologique.
- Le faisceau occipito-frontal qui serait bon prédicteur de l’efficience en orthographe.
Impact des entrainements sur l’activité cérébrale
La neuro-imagerie se révèle également intéressante pour évaluer l’impact des entrainements cognitifs sur l’activation des différentes zones évoquées, s’appuyant sur le principe de la plasticité cérébrale. La réorganisation cérébrale pourrait se traduire par une normalisation de l’activité cérébrale ou une activati…
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