Billet
  • Développement personnel

Musique et mémoires exceptionnelles

-

La mémoire des musiciens est souvent impressionnante, je l’évoquais déjà en 2017 dans un billet consacré à Mozart qui, à 14 ans, avait pu reconstituer de mémoire les onze minutes du "Miserere" d’Allegri après l’avoir seulement entendu deux fois. On peut envisager les mémoires musicales exceptionnelles sous deux aspects, celui d’un apprentissage rapide et facile ou celui de la constitution de stocks impressionnants. Plusieurs compositeurs ou musiciens illustrent ce propos.

thumbnail

D'où vient cet article ?

Cet article provient de la Happyneuron Academy, un espace personnalisé de Ressources, de Formations et de Partage d'expérience dédié aux orthophonistes !

thumbnail

Borodine et Glazounov


Tout le monde connaît Les Danses polovtsiennes de l’opéra Le Prince Igor d’Alexandre Borodine (1833-1887), mais savez-vous à qui vous devez de pouvoir les entendre ? Borodine est décédé d’un infarctus à 53 ans avant d’avoir fini son opéra dont les premières esquisses remontaient à 1869. C’est Rimski-Korsakov (1844-1908) qui le terminera, aidé du compositeur Alexandre Glazounov (1865-1936). L’exceptionnelle capacité de mémorisation musicale de ce dernier fut déterminante : Glazounov a reconstitué de mémoire l’ouverture et certains morceaux (dont Les Danses polovtsiennes) que Borodine avait joués une seule fois au piano devant lui. 

Cette prouesse mnésique est exceptionnelle, car contrairement à Mozart qui est rentré dans la chapelle Sixtine avec l’intention de mémoriser le Miserere d’Allegri, Glazounov ne s’attendait pas à être sollicité plus tard. En revanche, si un des chanteurs de la chapelle Sixtine a confirmé la justesse de la retranscription de Mozart, on peut se demander si ce que Glazounov nous a transmis correspond bien à la composition de Borodine.



Kirsten Flagstad 


Kirsten Flagstad (1895-1962) a été la plus grande soprano wagnérienne de tous les temps. Lorsqu’on lui avait demandé quel était son secret pour chanter Wagner, elle avait répondu : « Toujours porter des chaussures confortables… ! ». Le chef d’orchestre Hans Knappertsbusch (1888-1965) disait qu’elle était « bâtie comme un cuirassé », décrivant aussi bien son physique (ce qui n’était pas très élégant) que sa résistance vocale (ce qui était véridique). On disait aussi que sa voix ne « traversait » pas la masse orchestrale (pouvant parfois atteindre 120 musiciens chez…

cadenas

Cet article est réservé aux abonnés Happyneuron

Pour lire les 80% restants, abonnez vous !

ACCÈS GRATUIT

logo
  • check

    Accès illimité dans le temps à Happyneuron

  • check

    Possibilité de s'inscrire à n'importe quelle formation

  • check

    Accès aux articles ouverts à tous

  • cross disabled

    Accès aux contenus premium

JE M'INSCRIS GRATUITEMENT

En savoir plus

EN DEVENANT Abonné

premium
  • check white

    Accès illimité dans le temps à Happyneuron

  • check white

    Possibilité de s'inscrire à n'importe quelle formation

  • check white

    Accès aux articles ouverts à tous

  • check white

    Accès aux contenus premium

Je m'abonne

Réservé uniquement
aux orthophonistes.

Cet article vous intéresse ?
Allez plus loin et découvrez nos suggestions sur ce thème.