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Les secrets de la créativité

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Un chercheur, un artiste, un artisan, un ingénieur, découvrent de deux manières, soit par hasard, soit à la suite d’un travail acharné. La sérendipité est la découverte par hasard de quelque chose qu’on ne recherchait pas particulièrement ou bien une découverte faite après avoir prêté attention à un fait imprévu et troublant : l’exemple le plus classique est celui de Christophe Colomb parti pour la Chine et le Japon, et dont la découverte d’une île des Caraïbes permit de révéler les continents américains.

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L’autre façon de réaliser une découverte est la résolution d’un problème auquel travaillent assidûment un scientifique ou un artiste. C’est le domaine de la créativité, sur lequel il y a tant à dire, qu’il est difficile de savoir par quoi commencer. D’abord peut-être la définir ? Un individu créatif imagine, parfois très rapidement, des solutions originales à un problème a priori insoluble, au point de modifier le cadre de pensée de ses contemporains frappés par l’originalité et la pertinence des solutions. Il s’agit également de la capacité à élaborer un nouveau concept ou une idée plus efficiente, s’élevant au-dessus de la pensée courante et imposant une nouvelle perspective, un nouveau style. 



L’effet « Eurêka ! »


Un chercheur résout parfois un problème d’une manière inattendue, relevant d’une pseudo-sérendipité, alors qu’il ne pense plus vraiment à son problème. C’est l’effet Eurêka, tel qu’il nous a été raconté par Vitruve pour le savant grec Archimède (vers 287 av. J.-C. - 212 av. J.-C.). Alors âgé de 22 ans, ce futur génie des mathématiques et de la physique cherchait à démontrer qu’une couronne commandée par le tyran Hiéron II de Syracuse n’était pas en or pur mais composée d’un alliage d’or et d’argent, ce dernier métal étant bien sûr moins coûteux. Tracassé par ce problème mais ne trouvant aucune solution, il va se baigner et en entrant dans l’eau il observe que l’eau déborde de la baignoire. D’autres évoquent la poussée ressentie en plongeant sa jambe dans l’eau, pour d’autres enfin ce serait l’observation d’objets flottant sur l’eau. Bref, cela tourne autour de son bain et surtout du fait qu’Archimède aurait alors couru nu dans les rues de Syracuse en criant « Eurêka ! » (« J’ai trouvé ! »). Comme l’or est environ deux fo…

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