Billet
  • Troubles neurodégénératifs

La formation de nouveaux neurones est diminuée dans la maladie d’Alzheimer

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Longtemps, les scientifiques ont cru que le cerveau disposait d’un nombre fini de neurones qui ne pouvait qu’inexorablement décroître au cours du temps. Contrairement aux autres cellules de l’organisme, il est impossible qu’un neurone se divise en deux autres neurones. Ceci explique pourquoi il est si difficile au cerveau de réparer les agressions qu’il subit lors d’un traumatisme crânien, d’un accident vasculaire cérébral, d’une tumeur ou d’une maladie neurodégénérative. Certes les neurones peuvent enrichir leurs connexions entre eux, mais le dogme d’un nombre fini (et progressivement décroissant) de neurones paraissait indestructible jusqu’au jour où l’on découvrit l’existence de neurones souches, c’est-à-dire de cellules neuronales quiescentes, non fonctionnelles, mais susceptibles de se développer pour constituer de nouveaux neurones efficaces, ce phénomène est appelé "neurogénèse".

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La neurogénèse hippocampique : les neurones souches sont au cœur de l’apprentissage


Pour leur plus grande part, les neurones souches se trouvent dans les régions hippocampiques, ces fameuses régions qui initient les circuits de mémorisation des informations nouvelles auxquelles un individu est confronté au quotidien. Il est finalement assez logique que les régions cérébrales au cœur de l’apprentissage disposent d’une réserve de cellules capables de créer de nouveaux réseaux neuronaux sous-tendant une information acquise. L’établissement de nouvelles connexions entre les neurones ne pouvait expliquer comment un individu accumulait la masse colossale de savoirs lors d’une vie entière, les neurones souches apportent une solution élégante au problème. A la suite d’études chez des animaux, il a même été extrapolé que les deux hippocampes humains pouvaient quotidiennement développer 1 400 nouveaux neurones.



La neuroplasticité existe même lors de la maladie d’Alzheimer


Dans l’épilepsie ou l…

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