- Développement personnel
Est-il judicieux de s’envoyer en l’air ?
Même s’il n’a duré que moins de 4 minutes, le premier vol de Starship le 20 avril 2023 a fait scintiller les yeux de beaucoup de terriens. Ce lanceur spatial est non seulement réutilisable mais il transporte également six à huit fois plus de tonnes que ses concurrents publics. L’un dans l’autre, la chute des coûts de transport dans l’espace et l’augmentation de la capacité d’emport raccourciront les délais de construction d’une base lunaire ou martienne. Car l’objectif ultime d’Elon Musk est bien de coloniser la planète Mars. Or, Mars c’est loin, très loin, et le voyage sera long, très long, avec pour l’instant un aller-retour estimé autour de trois années. La question que l’on peut se poser est celle de l’état physique et cognitif dans lequel arriveront les martionautes.
D'où vient cet article ?
Cet article provient de la Happyneuron Academy, un espace personnalisé de Ressources, de Formations et de Partage d'expérience dédié aux orthophonistes !

En effet, s’il n’existe pas de petits hommes verts sur la Planète Rouge, les terriens qui atteindront Mars ne seront plus de toute première fraîcheur, mais plutôt bien flétris, voire blettes, car les voyages dans l’espace exposeront ces voyageurs à des radiations susceptibles d’augmenter de manière considérable le risque de certaines maladies.
Les risques de base
Grâce aux riches enseignements livrés par les séjours des astronautes de la Station Spatiale Internationale (SSI), nous savons déjà que de nombreuses modifications attendent les explorateurs : congestion de la tête liée à la microgravité, réduction de la saveur des aliments, perte de masse musculaire (qu’il faut ralentir par au moins deux heures de séances de sport tous les jours), hernies discales, fragilisation osseuse (ostéoporose), vieillissement significatif des paramètres cardiovasculaires (d’une bonne vingtaine d’années), augmentation de la pression intracrânienne, bref toute une série de problèmes, certains transitoires, d’autres définitifs, certains sérieux, d’autres moins. Sans oublier que l’isolement et le confinement induisent aussi des risques psychologiques, car même si les candidats sont sélectionnés sur leur moral d’acier, ils subissent une indéniable souffrance psychologique. D’ailleurs, la pandémie de Covid-19 a bien démontré notre fragi…
Cet article est réservé aux abonnés Happyneuron
Pour lire les 80% restants, abonnez vous !
ACCÈS GRATUIT
Accès illimité dans le temps à Happyneuron
Possibilité de s'inscrire à n'importe quelle formation
Accès aux articles ouverts à tous
Accès aux contenus premium
EN DEVENANT Abonné

Accès illimité dans le temps à Happyneuron
Possibilité de s'inscrire à n'importe quelle formation
Accès aux articles ouverts à tous
Accès aux contenus premium
Réservé uniquement
aux orthophonistes.
Cet article vous intéresse ?
Allez plus loin et découvrez nos suggestions sur ce thème.