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Déjà-vu, déjà-entendu, déjà-vécu
Tous ceux qui ont adoré le film Matrix des frères Wachowski se souviennent de cette phrase « Le déjà-vu est un accroc dans la Matrice », la Matrice étant le programme informatique qui gère le monde virtuel dans lequel est plongée l’Humanité. Sans être cinéphile, tout un chacun a expérimenté cette impression indéfinissable mais puissante d’avoir déjà vu un paysage, déjà entendu une conversation, déjà vécu une scène du quotidien. Ce phénomène génère une sensation de malaise face à l’impossibilité logique de cette impression qui attribue un sentiment de familiarité à une situation a priori nouvelle.
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Tous ceux qui ont adoré le film Matrix des frères Wachowski se souviennent de cette phrase « Le déjà-vu est un accroc dans la Matrice », la Matrice étant le programme informatique qui gère le monde virtuel dans lequel est plongée l’Humanité. Sans être cinéphile, tout un chacun a expérimenté cette impression indéfinissable mais puissante d’avoir déjà vu un paysage, déjà entendu une conversation, déjà vécu une scène du quotidien. Ce phénomène génère une sensation de malaise face à l’impossibilité logique de cette impression qui attribue un sentiment de familiarité à une situation a priori nouvelle.
Un franc succès depuis 1876
C’est Émile Boirac (1851-1917), philosophe français et ardent promoteur de l’espéranto, qui pour la première fois en 1876 a utilisé le terme de « déjà-vu », celui-ci s’est imposé en français dans toutes les langues tant il recouvrait une situation de familiarité fréquente et vécue par presque tout le monde. La popularité de l’expression est étourdissante, une quarantaine de chansons s’appellent Déjà vu (de Sardou à Beyoncé), et, parfois avant la création du terme, son concept a été utilisé dans plusieurs romans (Edgar Allan Poe, Léon Tolstoï, Marcel Proust, Stephen King), films (Fight Club, Cloud Atlas, Eternal Sunshine of the Spotless Mind) ou séries (Six Feet Under, Lost, Fringe, NCIS).
Le déjà-vu peut se manifester lors de maladies psychiatriques (schizophrénie) ou neurologiques (au cours de certaines crises d’épilepsie, à certains stades de la maladie d’Alzheimer). Indépendamment de maladies, un sentiment de déjà-vu, celui qui nous intéresse ici, survient chez des personnes tout à fait saines puisqu’environ 67% des personnes l’ont expérimenté au moins une fois dans leur vie. Certains individus en sont même plus sujets que d’autres : des jeunes, des personnes anxieuses ou imaginatives, d’un niveau …
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