- Troubles neurologiques
Aphasie sévère après un AVC : et si tout se jouait dès le début de la prise en charge ?
L’aphasie est un des troubles les plus courants après un accident vasculaire cérébral puisqu’environ un tiers des patients présentent ce trouble, même transitoirement. Toutefois, la rémission de l’aphasie est encore très dure à prédire et il est donc difficile de savoir comment le patient va évoluer lorsqu’il présente une aphasie sévère au départ. Or, ce pronostic est important car il peut influencer la prise en charge de ces patients en orthophonie et ainsi orienter la remédiation de l’aphasie. Pour cela, les auteurs de cet article s’intéressent au potentiel de prédiction d’un test d’évaluation des troubles du langage classiquement effectué en séance d’orthophonie.
Publication d'origine : Glize B, Villain M, Richert L, Vellay M, de Gabory I, Mazaux JM, et al. Language features in the acute phase of poststroke severe aphasia could predict the outcome. Eur J Phys Rehabil Med 2017;53:249-55. DOI: 10.23736/S1973-9087.16.04255-6
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Après un Accident Vasculaire Cérébral (AVC), environ un tiers des patients souffrent d’aphasie, un déficit de langage oral sévère. L’aphasie impacte alors fortement la qualité de vie des patients puisqu’elle limite leurs capacités de communication et donc dégrade leurs relations personnelles et professionnelles.
Plusieurs études ont tenté d’établir un lien entre la récupération potentielle des patients et leurs profils types ou même le profil de leurs lésions. Ainsi, plusieurs facteurs semblent entrer en jeu pour déterminer l’issue positive ou non de l’aphasie, tels que l’âge ou le genre du patient, mais également la taille et la localisation de la lésion. Il semble également que le type de déficits de langage affecte aussi la récupération possible des patients, par exemple un patient avec une aphasie globale a plus de chance de présenter des déficits de langage un an après l’AVC. Ces études se sont concentrées sur des mesures globales de la sévérité de l’aphasie pour prédire la rémission des patients mais aucune ne s’est intéressée à des mesures plus linguistiques et plus fines de la communication verbale, alors que ce sont ces mesures qui sont à la base du diagnostic et de la remédiation …
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